Annonce :
33 ans, bon milieu socio-prof, cultivé, joueur et fantasque, j'admets rechigner à l'exercice égocentrique (d'auto-promotion, presque !) par auquel nous devons pourtant passer dans ces circonstances, mais je vais tâcher de me présenter un peu à vous :
Je suis un spécimen rare, pour plusieurs raisons. Et le fait que je n'ai pas (plus) de téléphone portable, de véhicule (par souci de mon empreinte carbone) et que je suis capable de consacrer un temps considérable à la quête romantique d'un absolu confus (et diffus) ne sont pas les moindres de ces raisons qui me distinguent sans doute. J'espère que je ne parais pas (trop) prétentieux avec cette introduction, car il ne faut croire que je le suis. Au contraire, je souffrirais plutôt d'un complexe d'infériorité sous l'effet d'un dérèglement tragique de mon sens des priorités qui m'a toujours fait favoriser le (soit-disant) superflu (la musique, la culture, le développement personnel) aux aspects de l'existence communément considérés comme essentiels (la carrière, le statut social, les biens matériels et immobiliers). J'en souffre, sûrement, d'une certaine façon, mais pas tant que cela, et de moins en moins.
On m'a récemment dit que j'étais "bizarre" (la personne insistait lourdement sur ce point). Et si j'avais cédé à la tentation d'une défense mi narquoise mi vaniteuse et d'une énième citation, j'aurais argué en citant Baudelaire : "Le Beau est toujours bizarre"... (il expliquait ensuite : "Je ne veux pas dire qu'il soit volontairement, froidement bizarre, car dans ce cas il serait un monstre sorti des rails de la vie. Je dis qu'il contient toujours un peu de bizarrerie, de bizarrerie non voulue, inconsciente, et que c'est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le Beau.")
je suis passionné par l'Art, les arts, plastiques en particulier : peinture, photographie - que je ne pratique pas non plus - le dessin, le cinéma, la sculpture et la danse, contemporaine de préférence.
J'aime la marche, les randonnées en sous-bois, que je trouve particulièrement propices à la rêverie et à la réflexion et, par extension, nécessaire à une bonne hygiène, intellectuelle et physique. D'ailleurs, même en ville, je privilégie la marche, étant un piéton dans l'âme, depuis toujours. Là encore, une citation me vient (désolé !) : "Les bonnes idées sont celles qui viennent en marchant." (Nietzsche, s'il vous plait !)
Curieux de la vie, du monde, j'aime par-dessus tout apprendre, comprendre, découvrir de nouveaux domaines, des cultures étrangères, mais aussi le fonctionnement, complexe s'il en est, de la psyché humaine, d'où mon appétence pour les sciences humaines en générale et la philosophie, la psychologie et la sociologie en particulier.
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